Big data : une révolution qui passe par la confiance

 

Le Big data est bien une formidable opportunité et un levier clé pour accélérer et concrétiser la transformation du modèle des assureurs à l’heure du digital. Une véritable mine d’or pour imaginer de nouveaux services, optimiser les modèles opérationnels et trouver de nouveaux positionnements sur la chaîne de valeur. C’est l’objet de la Synthèse « Big data : une mine d’or pour l’assurance » que Solucom vient de publier et qui reprend les convictions partagées avec les clients membres de son club. Voici en synthèse les quatre principaux facteurs de succès à garder en tête tout au long de cette transformation. Ces différentes convictions sont étayées dans d’autres articles de notre dossier.

Le Big data sert avant tout les enjeux métiers

Le Big data est un sujet à aborder en partant des enjeux business et en explorant assez largement les cas d’usages potentiels. Cet enjeu business ne doit pas être perdu de vue dans une quête technologique qui aurait pour seul intérêt l’image furtive d’être en ligne avec son temps.

Faire du Big data un vrai tremplin pour le secteur de l’assurance

Pour réussir dans ce secteur en pleine transformation, il est essentiel de rapidement décliner « en vraie grandeur » les idées les plus prometteuses sur la chaîne industrielle de l’Assureur. Pour cela, l’intransigeance sur la qualité des données manipulées est de rigueur. Il convient aussi d’anticiper la mise en place des équipes et des compétences en charge de leur analyse et de leur exploitation.

C’est en marchant que l’on apprend

Enfin, il est nécessaire d’apprendre et fiabiliser en avançant. L’analyse des données se fonde sur des corrélations parfois basées sur des « signaux faibles » difficiles à détecter et à interpréter. Des erreurs d’analyse en amont peuvent conduire à des conclusions erronées ou faire émerger de nouvelles discriminations particulièrement préjudiciables. L’approche Test & Learn en équipe pluridisciplinaire doit être privilégiée, en affinant progressivement les modèles d’analyse. C’est une nouvelle culture et de nouveaux modes de travail qu’il faut s’approprier et diffuser à cette occasion.

Une démarche à mener en toute transparence

Reste la question du regard que les clients, les assurés, vont porter sur ces nouvelles approches : quelles contraintes, quelles intrusions dans la vie privée et pour quels bénéfices ? Il nous semble que cette question doit être placée au cœur des réflexions des assureurs et doit être abordée dès les premières expérimentations. Le succès de la révolution du Big data repose en effet largement sur la qualité du pacte de confiance entre assureurs et assurés. Transparence, clarté dans les objectifs et les bénéfices, association des clients dans la démarche sont autant de bonnes pratiques qui pourront donner une longueur d’avance à ceux qui traiteront cet enjeu très en amont.

Assureurs, l’ère du Big data a commencé : à vous d’en prendre les rênes !

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